Du 2 au 23 juin, découvrez la pièce “Baal”, mise en scène par Armel Roussel, pour le Théâtre de la Tempête
Pour son retour à la Tempête, après L’Éveil du printemps, Armel Roussel s’est saisi d’un texte ultra-pulsionnel, brûlant comme son protagoniste. Baal est sans doute la pièce la plus personnelle de Brecht.
Il n’a que 20 ans, en 1919, quand il en écrit la première version, ici traduite par Éloi Recoing. Baal est un jeune poète qui, après avoir mené jusqu’à ses 30 ans une vie sans histoire, va complètement vriller.
Brutal, cru, lyrique, scandaleux, détestable, étrangement drôle aussi, il boit à outrance et s’adonne à tous les excès jusqu’à en oublier tous les codes sociaux. Ses obsessions sexuelles ne connaissent aucune limite morale. D’une cruauté sans nom, il a tout pour déplaire. Et pourtant dans sa monstruosité, il parvient à susciter l’empathie.
Dans une succession de 26 tableaux, c’est toute la complexité de l’homme qui transparaît, avec sa part d’ombre et de sauvagerie. Comme une sorte d’anti-Faust, Baal révèle les autres à eux-mêmes. C’est l’humour assurément qui sera l’allié d’Armel Roussel et de sa troupe pour aborder cette pièce vorace et scandaleuse dans toutes ses dimensions festives.
[Source : communiqué de presse]
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